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Hier, jour officiel de la sortie d'Avengers 2: Age Of Ultron, j'ai posé un congé, retrouvé ma chère Marienska (qui va très bien, soit dit en passant), et on est allées fangirliser un peu (beaucoup) au ciné.

Deux fois.

Et comme je ne sais jamais si les balises spoilers fonctionnent dans tous les affichages, je préviens : ATTENTION, Y'A PLEIN DE SPOILERS. Et c'est loooooooooong.



Vous êtes toujours là ?

Bon, on y va alors. Les points positifs, d'abord :

-> Déjà, ça pète dans tous les sens, et ça c'est bieng. La première scène, attaque d'une citadelle de HYDRA par l'équipe au complet, est sacrément chouette. Je me demande d'ailleurs s'ils s'entraînent ensemble régulièrement, parce qu'à moins d'être des êtres supérieurs doués d'un sens de la stratégie sans faille et de la maîtrise complète de leur corps ainsi que de la capacité de lire dans les pensées de leurs collègues, y'a certains trucs qui ne sont pas vraiment faisabl... ouais, d'accord. J'ai rien dit.

-> On retrouve les jumeaux de la scène post-crédits de Captain America 2, personnages que j'aime beaucoup. Même si j'ai parfois eu envie de coller des tartes à Pietro, j'ai aussi souvent eu envie de le câliner très fort en lui promettant que ça allait s'arranger (même si c'est pas vrai. Beuheu, d'ailleurs). J'aime beaucoup sa soeurette également, sa manière de bouger, son chara design, son opportunisme, ses pouvoirs et, étonnamment, ses scrupules.

-> La manière dont les pouvoirs de Wanda sont imbriqués dans le scénar est fascinante. C'est elle qui provoque la remise en route du projet Ultron en tripotant la caboche de Tony, elle en saisit d'ailleurs immédiatement les possibles implications. Le cauchemar qu'elle donne à Thor, qui le met à profit pour détecter la menace supérieure de Thanos. L'alliance des jumeaux avec Ultron, puis leur heel-face-turn qui empêche Ultron de s'approprier ce qui sera le corps de la Vision, le BSOD de Wanda après la mort de Pietro qui permet la chute du météore, tout ça. C'est très chouette.

-> Ca se chicane en permanence entre Tony et Steve, plus ou moins sérieusement, posant d'ores et déjà les jalons pour Civil War ; la blague récurrente du gros mot m'a fait ricaner (entre autres), notamment parce que tout le monde y participe. Et même si je préfère la version des frères Russo pour Steve, on a droit à quelques bons moments - par exemple, l'apparition (bien trop brève hélas) de Sam, qui lui demande s'il a trouvé un appart à Brooklyn. Hm. Aurait-il quelqu'un à y loger de manière récurrente ? Hmmmm. Et pourquoi Sam ne reste-t-il pas pour la fin de soirée alors qu'il y aurait largement sa place ? Hmmmmmmmm. Que de matière première pour la fangirl attentive.

-> La fin de soirée, justement, avec la scène du marteau qu'on avait vue dans la promo, est très drôle dans son ensemble, et amène en plus la résolution de la problématique Vision bien plus tard dans le film. Je vous épargnerai l'hypothèse de Marienska sur pourquoi Steve parvient presque à soulever le marteau, sachez juste qu'il y a du Thor/Steve dans les prérequis.

-> On a droit à ENORMEMENT de "Science Bros FTW" entre Tony et Bruce, l'alchimie entre ces deux personnages est tout simplement géniale.

-> La Visiooooooooooooooooon. Je suis fan. De. Toutes. Ses. Apparitions. Depuis sa création jusqu'à sa dernière conversation avec Ultron, il est juste PARFAIT.

-> J'aime beaucoup Ultron aussi. Un très bon méchant, son chara design me plaît énormément (bon après j'orgasme devant Iron Man vs le tank, alors on va dire que je ne suis pas vraiment objective face aux trucs en métal dans le MCU), sa personnalité aussi (même si c'est un gros sociopathe mégalo), sa manière de s'exprimer, sa relation avec son "père" - et d'ailleurs, si Tony est le papa, qui c'est la maman d'Ultron ? Bruce ? JARVIS ?

-> Et tout un tas d'autres trucs. Thor, ses bras, ses cheveux, la source, Idris Elbaaaaaaaaaaa, les jalons posés pour Ragnarok. Le t-shirt de Steve, le jean de Steve, la tête sérieuse de Steve, ses one-liners un peu débiles par moments. Le décolleté de Tasha, son humour, sa badasserie. La maison de Clint, sa famille, ses bras, sa lucidité. Les cauchemars, les parts sombres, les fragilités. Fury qui reste toujours cool. Tony d'un bout à l'autre du film. Bruce qui essaie de le canaliser (bon courage, vieux). La nouvelle équipe des Avengers à la fin. La piscine de larmes viriles. J'ai déjà dit que j'aimais la Vision ?

-> L'impression de passage de relais entre les "vieux" et les "jeunes", par exemple lors de la discussion entre Clint et Wanda. Un peu cliché, mais c'est un cliché que j'aime bien.



Et maintenant, passons à ce qui m'a moins plu.

-> Tashaaaaaaaaa ma pauvre chérie.

Alors ouiiiiiiiiii je pense que Whedon a voulu, peut-être, contrebalancer le fait que Marvel n'a pas prévu de film sur Black Widow (mais pourquoi, bon dieu, POURQUOI), en collant un peu de développement de son personnage dans Avengers 2. Sauf que les films de groupe, c'est pas fait pour ça. C'est fait pour en mettre plein la vue aux fans et s'attaquer aux grands méchants qu'un héros tout seul ne peut pas vaincre. PAS pour se concentrer sur les histoires personnelles - encore moins sur les galères sentimentales entre deux personnages - autrement qu'en allusions très brèves (par exemple, après que Tasha a effectué la "recalibration cognitive" de Clint dans le premier opus, on comprend qu'ils ont toute une histoire en commun en trois phrases, c'est suffisant et c'est pas un élément prépondérant du film).

Du coup, la relation entre Bruce et Natasha m'a paru très maladroitement gérée. Ce n'était pas exactement un point focal de l'histoire, mais ça y prenait quand même beaucoup de place pour quelque chose qui aurait dû rester anecdotique. Et qui, surtout, n'apportait pas grand-chose au shchmilblick.

Attention, je n'ai rien contre le Bruce/Tasha en tant que tel, parce que :

- les justifications données par les personnages eux-mêmes tiennent debout
- en tant que serial-multishippeuse, je serais de très mauvaise foi. Même si de toutes les possibilités entre les personnages, c'est une des relations qui ne m'évoquait pas grand-chose
- me faire josser un de mes ships récurrents (Clint/Tasha) ne me dérange pas plus que ça. C'est le jeu fanon vs. canon. D'ailleurs, c'est surprenant au départ mais ça fait bien plaisir de voir Clint en famille.

Mais justement, en voyant la relation saine et épanouie entre Clint et sa femme, ça fait paraître les interactions entre Bruce et Natasha encore plus bancales et maladroites. Alors oui, les personnages se prêtent à merveille au "maladroit". Nat sait très bien séduire, mais pour ce qui est d'exprimer ses sentiments, elle galère monstrueusement. Et que dire de Bruce, qui fuit toute idée d'intimité comme la peste - et reste un pas doué de première quand il essaie d'essayer. Enfin, pour bien enfoncer le clou, on n'a même pas une once d'espoir d'une résolution positive à la fin du film. En fait, cette "relation" est tout simplement déprimante à mort.

-> Pas assez de Sam, et pas de Winter Soldier ToT Quoique, je me pose la question du type qui apparaît un quart de seconde dans les flashbacks de Natasha. A vérifier au prochain visionnage.

-> Ah, oui, petit edit parce que je viens d'y repenser : je l'ai vu en VF, et une chose m'a choquée. Ils se vouvoient tous, ou presque. Je sais pas, ça me fait bizarre. C'est des collègues, des équipiers, ils ont partagé des situations de vie et de mort, tu vas pas me dire qu'on continue de se vouvoyer comme si on était des étrangers après ça ? Qu'est-ce que le fuck, gens de la traduction française ?



En résumé : beaucoup de fanservice à tous les niveaux, quelques "maladresses", des choix scénaristiques qui sont ce qu'ils sont et qui seront plus ou moins bien acceptés par le public, et surtout, on sent bien que le train qui mène à Infinity War est sur les rails et bien lancé. C'est long (2h30), mais on se laisse prendre et on ne voit pas le temps passer. Y'a du drôle et du moins drôle. Et y'a des passages proprement dantesques.

En résumé résumé : J'ai beaucoup aimé. Un peu moins que Cap2, mais j'ai quand même beaucoup, beaucoup aimé.

Faut que j'y retourne.
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[Error: unknown template qotd]Just let it stew for a bit more. It just needs maturation. It'll come on its own time. Write something else entirely, something that comes easily.

Or, if you really want to get on with it, write around it : ideas, character profiles, world building, prequels, anything related to that story. That'll help you refine and maturate your project.


~ French version ~


Une idée qui traîne dans la tête depuis longtemps et qui ne semble pas vouloir en sortir ?

Laisse-la mijoter un peu plus. Elle a juste besoin de mûrir. Elle sortira quand ça sera le moment. En attendant, écris quelque chose d'autre, quelque chose qui vient plus facilement.

Ou alors, si tu veux vraiment la faire sortir, écris autour : lance des idées, crée des fiches de personnages, construis ton monde, invente des prequelles, écris tout ce qui te passe par la tête en rapport avec cette histoire. Ca t'aidera à la raffiner, à la faire mûrir.
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Ce qu'il y a de bien avec Amazon, c'est que même si c'est une cochonnerie de boîte qui exploite ses employés et qui est prête à tout pour gratter du fric, parfois, ils envoient les bouquins qu'on attend impatiemment avec une semaine d'avance. Et rien que pour ça, je vais continuer à commander chez eux (oui, je suis bassement matérialiste, je l'avoue bien volontiers). Parce que ce bouquin, bon sang de bois. Ce bouquin. J-je... jjasdlfkjeighesn-

-NORMAL OPERATING SYSTEM : FATAL ERROR-

-REBOOTING : FANGIRL MODE-



Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih.

La première moitié du livre est quasi-intégralement composée d'un huis-clos entre le héros et l'héroïne. Et bon saaaaaaaaang je ne sais pas ce qu'en auront pensé les autres lecteurs, mais pour moi qui adore Kaleb depuis un certain temps déjà, c'est juste du pur bonheur en barre, du fanservice à l'état brut. (non, pas comme ça *vomit*) J'ai passé mon temps à couiner comme un petit goret, avec un sourire banane complètement stupide collé aux lèvres. Ce personnage est juste... merveilleux. Il est parfaitement conscient de ses capacités et de ses (peu nombreuses) limites - il pourrait détruire une ville, créer un tsunami, voire faire péter la planète (oui, j'aime les grosbills, ils me collent des frissons tout partout, grouh). Il n'est pas "gentil". Il n'aime pas les gens, en a zigouillé une quantité non négligeable, et l'assume parfaitement. Il n'y a qu'une seule personne dont l'avis lui importe, et encore, elle ne le mène pas par le bout du nez et doit batailler sévère pour chaque petite avancée. Mais l'évolution de Kaleb est très intéressante tout au long du volume. J'ai lu le bouquin en trois jours, et j'ai recommencé directement après (ce qui ne m'arrive que rarement) ; en comparant la fin et le début, le changement de ton est énooooorme. Je trouve ça très très bien fait.

Une autre chose qui m'a beaucoup plu, c'est le traitement des pouvoirs. Pas de deus ex machina (par rapport à l'usage "ordinaire" dans l'univers), pas de solution toute faite (d'un autre côté, elle avait déjà évité l'écueil avec le pouvoir de voir le futur, donc je n'en étais pas vraiment inquiète). Les personnages sont quand même obligés de se servir de leur tête, de batailler pour retrouver les "méchants". Mention spéciale au pouvoir de Sahara, qui est la cause de sa situation au début du bouquin, mais qui ne sert quasiment pas dans l'intrigue. C'est pourtant un truc ultra-puissant qui aurait pu servir de pied de biche pour "forcer" un certain nombre de réponses. Mais ça n'est pas le cas, et ça c'est chouette.

Un micro-bémol : la scène "manquante" était finalement pas si horrible que ce que les personnages nous laissent croire. J'en avais deviné la teneur générale très longtemps à l'avance, je craignais même quelque chose de bien pire que ça - c'est ptèt la faute à Saint Seiya et à ses histoires de "mon corps agit pendant que je suis spectateur impuissant", mais j'ai presque été déçue que ça soit aussi "soft". Toute proportion gardée, bien entendu, hein. La nature de la "famille" de Kaleb, par contre, m'a surprise, c'est bien trouvé et bien amené.

Côté ship, je *sais* que Nalini a dit qu'il n'y avait pas de lien romantique entre Vasic et Aden, mais BON SANG, les voir tout le temps collés l'un à l'autre comme des siamois, avec leur lien télépathique et tout, ça fait sacrément couiner la yaoiste. En plus, on dirait qu'Aden est la dernière chose qui retient Vasic au bord du gouffre, c'est à la fois immensément triste et absolument adorable. Et ces types sont censés n'éprouver aucune émotion, ha.

Enfin, last but not least, l'identité du Ghost : ghohohoho. Et EN PLUS, la dame Nalini se paye le luxe de se moquer (gentiment) des hypothèses alambiquées de ses lecteurs par la bouche d'un de ses personnages, en s'appuyant bien comme il faut contre le quatrième mur. J'aime <3


En bref : c'était bieng ! Chouette apothéose pour la fin de l'arc scénaristique. Dommage que ça ait été aussi court (360 pages grand format, quand même...) et vivement le prochain.


Par ailleurs, rien à voir : ARRRRRRRGH MAIS POURQUOI CLOAK & SILENCE A ENCORE ÉTÉ REPORTÉ ?! *se tape la tête contre le mur le plus proche*
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Ceci est un post de réflexion sur un personnage de la merveilleuse série Psy-Changeling de Nalini Singh. Si vous ne l'avez pas lue ou, pire encore, si vous vous apprêtez à la lire (ce que je conseille fortement), ou si vous ne voulez pas savoir qui est le héros du prochain opus, N'OUVREZ PAS LE SPOILER. En fait, c'est simplement pour faire état de mes hypothèses et, le cas échéant, me permettre de me gausser à la "haha, j'le savais" une fois le mystère levé.

A deux semaines de la sortie de Heart of Obsidian (dont le héros est Kaleb, squeeeeeee !!) les rumeurs vont bon train sur l'identité d'un des personnages les plus mystérieux de la série : le Fantôme. Nalini distille les indices avec un art consommé du suspense, c'est à la fois incroyablement bien fait et affreusement frustrant pour la grande curieuse que je suis. La dernière source en date était la discussion live avec le Ghost sur Twitter, dont voici un résumé (en anglais, désolée).

Dans les discussions entre fans, on trouve généralement trois candidats pour le rôle : Kaleb Krychek, la Flèche Tk-V Vasic et le chef des Flèches, Aden. Chaque fan argumente son avis de manière plus ou moins convaincante, mais pour ma part, j'ai toujours tendance à écouter mon instinct - et mon instinct n'a jamais hésité : pour moi, le Fantôme, c'est Kaleb. Non seulement il correspond à tous les indices donnés, mais l'impression dégagée par Kaleb est bien plus proche de celle du Fantôme que celle des deux autres. Aden a un instinct de protection envers les autres Flèches qui va à l'encontre de la misanthropie quasi-absolue du Fantôme, et Vasic m'apparaît comme trop "usé", trop près de sombrer dans le désespoir, pour coller avec l'esprit froidement pratique et prêt à tout de notre homme-mystère. Et d'autre part, la relation fusionnelle (squ- couchée, la fangirl ! XD) qui existe entre Aden et Vasic clashe fortement avec l'aura de solitude auto-imposée qui entoure le Fantôme, et qui va par contre à Kaleb comme un gant.

D'un autre côté, ce serait tellement facile que Kaleb soit le Ghost, que ça ne correspond pas vraiment aux habitudes plus alambiquées de dame Nalini. Mon instinct ne me trompe pas souvent, mais j'ai déjà été agréablement surprise dans ses bouquins, donc... la question reste ouverte.

Il se pourrait aussi que les fans se plantent complètement et que le Fantôme soit un personnage qu'on a certes vu apparaître, mais beaucoup moins que ces trois-là. Tanique Grey, par exemple, le fils d'Anthony et demi-frère de Faith NightStar, dont on ne sait quasiment rien... je ne sais pas pourquoi il m'est venu à l'esprit, mais ça pourrait éventuellement coller. EDIT : Non en fait j'avais mal lu : le Fantôme n'est pas lié à la famille NightStar. Donc ce n'est pas Tanique. Ce qui me conforte dans mon opinion : c'est Kaleb, épicétou.


Bref. Rendez-vous dans un peu plus de deux semaines pour connaître la réponse ! ^^

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Mais avant toute chose, revenons à l'origine de cette découverte chez ma petite personne. Durant mon congé maternité, j'ai pas mal regardé la téloche, étant donné que l'endroit le plus pratique pour donner le sein à mon bout'chou c'était le canapé. Or vla-t-y pas que je me retrouve, un mercredi après-midi, à tomber sur Doctor Who. J'en avais vu quelques bribes y'a un sacré bail, et quelques autres aux alentours de Noël (la Prophétie de Noël, justement, qui est juste sublime) et ça m'avait bien plu ; je mate donc, et j'accroche. Le show est sympa, les acteurs aussi, le principe des voyages dans l'espace-temps m'a toujours fait kiffer, bref, j'adore.

Étant une grande maniaque boulimique de connaissance sur les sujets qui me bottent, je vais à la pêche à l'information sur Wiki et TV Tropes. Et vla-t-y pas que je découvre l'existence d'un spin-off du nom de Torchwood qui me paraît fort intéressant de par la personnalité (et le physique, crachons pas dans la soupe) de son protagoniste principal.

J'ai plongé. Les 4 saisons en moins d'une semaine. Je m'en lèche encore les babines, même si c'est très dark. Là où Doctor Who verse plutôt dans l'optimisme béat, dans Torchwood on a bien conscience qu'on vit dans un monde de merde. Les happy ends sont rares et les personnages en prennent vraiment plein la figure, que ce soit sur le plan physique ou psychologique. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis exclamée "oh non ! C'est abominable, ce truc !" Et j'ai chialé comme une fontaine à plusieurs reprises, notamment pour les fins de saisons. Un conseil si vous découvrez la série : ne vous attachez pas trop aux personnages, c'est d'autant plus douloureux par la suite.

Mais qu'est-ce que c'est bon. Allez, j'vous en cause un peu.


Du fangirlisme et un peu de spoiler )
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Beaucoup de bol et beaucoup de flair, c'est la clé. Savoir ce qui plaît, et savoir le proposer au bon moment. Un peu de talent et/ou de charme, de la persévérance, mais je dirais que ces trois derniers éléments sont accessoires - ça facilite, mais on n'est pas obligé d'en avoir pour avoir du succès, et vice et versa.

Hahaha.

Jun. 25th, 2011 08:45 pm
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Les pubs M6 Mobile : ou comment faire croire aux adolescents que chaque twit qu'ils pioutent va influencer le monde entier.

Et après, lesdits adolescents vont aller pleurer que personne ne réagit quand ils postent à douze endroits différents "hier j'ai mangé une pomme". Et ils vont chercher des trucs de plus en plus trash à poster pour faire réagir le monde autour d'eux.

Et après, on s'étonne qu'élever un gosse c'est de plus en plus dur. Les ados de notre époque sont pire qu'il y a 20 ans, ou c'est moi qui me suis transformée en vieille mémé grincheuse ?

Sérieux, je préférais les pubs "jeunes et limités", au moins c'était drôle. Et intemporel, en plus. Et c'était pas de la publicité mensongère (au moins sur le principe).

Aaaah là là.
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Je dirais, assez important au premier abord, même si ça ne fait pas tout. Ca m'est arrivé de fantasmer sur des beaux, bien sûr. Mais j'ai beaucoup plus craqué sur des gars plutôt quelconques physiquement - voire moches - mais bourrés de charme. Zicos, matheux, geeks... Je préfère une tête bien remplie que jolie, au final ^^ (même si les deux, c'est quand même le must :P)
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Dur à dire, mais celle qui m'a le plus prise au tripes et le plus émotionnée, c'est Tornado de Jónsi. Je peux l'écouter en boucle pendant des heures, sans me lasser. Elle est à la fois douce et pawaful, intime et épique, et ça j'aime. *frissonne rien qu'au souvenir*
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Hm. Eh bien, à mon avis, tout le monde devrait lire plein de livres tout le temps, mais s'il fallait qu'on ne lise qu'un seul livre, ça serait Comme un Roman de Pennac. Parce qu'il donne une irrépressible envie de lire d'autres bouquins, hin hin (oui, je suis fourbe)

Bon, et maintenant je retourne à mon NaNo.
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The Lost Canvas, chapitre 199... Y'a du spoiler, alors je le mets en blanc. Mais bon sang de bois...

Il a beau être un petit génie, le Régulus, je trouve qu'il y va un peu fort. Déjà, le coup de l'Athéna Exclamation tout seul, c'est un peu gros. Le principe de cette attaque n'est-il pas justement de voir trois Chevaliers d'Or unir leurs forces pour terrasser un adversaire ?

Et là... comme si c'était pas suffisant...

ZODIAC EXCLAMATION !! IT'S 
OVER NINE THOUSAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAND !!!

Je trouve qu'il y a quaaaaaand même un petit peu de foutage de gueule, là. Yoho, Shiori, faudrait voir de redescendre sur terre, non ? Parce que là ça tourne vraiment à l'escalade DBZienne... A quand les super-Chevaliers ? Niveau deux, trois, quatre ?

Ahem. Je m'égare. Mais quand même. Faut pas déconner...

Edit : rajouté le lien. For the lulz XD
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Continuons sur notre lancée avec, donc, Wolverine. Un film où on n'aurait pas pu mettre plus de testostérone, sinon ça débordait. Et les gros pectoraux de Hugh Jackman ne font rien pour arranger la sauce, bien au contraire. Miom.

Et ça fonctionne. Bon il faut savoir que j'adore l'humour à deux balles des films comme celui-ci (fan de Hellboy, je suis), et la badassitude a tendance à me faire couiner plus vite que mon ombre (qui elle ne couine pas, logique, haha). Quelques passages larmoyants, deux ou trois bogosses, un peu de muscle et de chouettes combats, ça y est, je suis accro. Public facile, j'avoue.

C'est pas un film cérébral, hein, je ne le mettrais pas au niveau d'Inception, mais il est au moins deux douzaines de crans au-dessus de Dragonball Evolution, quand même. A noter, les clins d'œil à ce qui sera l'équipe de l'ami Wolverine (Scott, pour ne citer que lui) dans les films précédents mais plus tard dans la chronologie. Mindfuuuuck je crie ton nom, mais bon avec Star Wars et la tripotée de prequelles diverses et variées qu'on s'est collés ces dernières années, on est tous habitués maintenant.

Bon et puis j'ai cru voir Death Mask à la place du personnage principal une bonne dizaine de fois, surtout quand on le voit en jean et débardeur blanc. Moi, obsédée des bad boys ? Naooooon. Du tout.


Tl;dr : C'était bieng, on en mangerait. Fanservice powa.
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Voui voui, j'ai maté ce film. Les congés c'est fait pour glandouiller et faire des trucs à la con. Ben ça c'en était un.

Mes aïeux, quelle dauuuuuuube intersidéraaaaaale. Goku est occidental. Chichi est une bombe super gentille et pas une mégère (en même temps j'ai pas vu les épisodes avant qu'ils se marient, alors bon, j'ai pas beaucoup de points de comparaison). Piccolo est ridicule et se prend pour Dark Vador, Yamcha est chou (mais BLOND O_O enfin décoloré). J'aurais bien aimé que Bulma se présente en disant "Salut, j'm'appelle Bulma Slip", ç'aurait été marrant. Par contre, y'a un truc qu'ils font super bien, c'est passer à travers les décors en carton-pâte.

Mais qu'est-ce que James Marsters est allé foutre dans cette galère, franchement. En plus il a même pas d'antennes, c'est un Namec, merde. Namec avoir antennes comme oignons avoir couches et toi t'en tiens une pardon, me suis gourrée de film XD

Brefle. J'vais aller me rematter le sacrifice de Vegeta, ça va me décoincer les abdos (non parce qu'à force de rire...)

Et ils ont osé sortir ça au ciné. Z'ont peur de rien, bwahaha.

En même temps, quand on voit qu'ils en sont au troisième Twilight, bon...
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Eh bien les enfants, après près de neuf mois de diète grandécrantale, hier soir je suis allée voir Inception. Et je n'ai point été déçue.

Ça c'est du film qui poutre sa mémé. Avec la Carpette Di Caprio que j'aime de plus en plus à mesure qu'il mûrit. Sûr que la case "Scorsese" lui a fait du bien pour éliminer son image de jeune premier tout lisse (ça et l'âge, aussi). L'idée de base : des gens qui visitent les rêves d'autres gens et leur piquent leurs idées. Et puis : "Tiens et si au lieu de piquer des idées on en glissait une dans l'inconscient du type, là, pour qu'elle prenne racine et fasse des petits ?"

Bon évidemment, au départ il faut s'accrocher : on n'y comprend strrrrrictement rien. Et puis quelques explications arrivent, qui ne sont pas du tout superflues étant donné la complexité du machin. Et puis ça pète de partout. Deux heures et demie, et on les voit pas passer tant y'a de tension dans le film. On est accroché à l'écran et scotché au siège d'un bout à l'autre. Après, c'est pas un film que j'irai revoir douze fois, je pense qu'une fois passé les deux ou trois premiers visionnages, l'intérêt s'émousse. Mais je le reverrais bien, quand même, juste pour vérifier quelques détails qui m'ont fait tilter à la fin.

Brefle, un film que je conseille absolument. Mangez-en.
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Conseillé par [livejournal.com profile] snaritt, avec des arguments choc qui plus est, dûment maté par moi-même, voici donc mon avis sur la série sus-citée.

Mes amis, cet anime c'est d'la balle.

Comme l'a très bien dit Snarittounet ici, la qualité du dessin, les couleurs, l'atmosphère sont de très haut niveau. Les combats et l'animation ne laissent rien à désirer, et l'histoire en elle-même se complexifie petit à petit, à tel point qu'on peut espérer quelque chose de sympathique par la suite.

Je rajoute donc ici mon avis de fangirl en disant : les filles, mangez-en. C'est du fanservice à tous les épisodes, et que je joue les gros durs, et que je te porte mon haori bien entrouvert pour montrer mon torse parfaitement dessiné, et que je fais le beau... y'a même un mini concours de biscotos, à un moment donné. Si, si.

Bon, évidemment, il y a la fille. Celle qui tombe comme une fleur au milieu de tout ces beaux garçons, que tout le monde chouchoute en faisant semblant d'être plus ou moins rude avec elle. Mais elle fait de son mieux, et pour l'instant elle n'est pas trop cruche, alors je l'aime bien, encore. Évidemment, si on suit les poncifs, on sait déjà de qui elle va tomber amoureuse : de celui qui est le plus froid avec elle, mais qui est toujours le premier à se pointer pour la sortir d'un mauvais pas (oooh bizarre ça me rappelle vaguement quelque chose... le côté magical girl et shoujo en moins, la baston et la politique en plus).
Non parce qu'en tant que représentante de la grande famille des j'attire-toutes-les-emmerdes-du-monde-sur-ma-tête, elle se pose là, la gamine. Mais bon, c'est un peu le principe de ce genre d'histoires, alors on pardonne... Reste à savoir ce que ça va donner sur la durée, mais en attendant, j'accroche ^^
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And the winner is : boules de poils of course !!

Oui alors pour la petite histoire, je me suis décidée à voir l'épisode 2 de cette daube interstellaire qu'est Twilight. La faute à [livejournal.com profile] tiya_dream , qui m'a convaincue à coups d'arguments... très alléchants.

J'ai viendu, j'ai vu, je blablu )

Tl;dr : C'était à voir, je pense, pour ne pas mourir idiote. Et me payer une bonne tranche de rire. Et lever les yeux au ciel. Et baver, et ricaner, et me moquer.
J'espère juste que Renesmée (rha ce noooom *frisson d'horreur* >_<) sera moins tête à claques que sa mère. Pauvre Jacob, il ne mérite pas ça.

Samurai 7

Feb. 1st, 2010 09:42 am
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Découvert par le truchement d'un AMV sur du Globus. Moi qui aime bien les trucs épiques, ça a fait tilt. Intéressée, je me procure la chose... et là, wow. La claque.

Le pitch, vite fait : après la guerre, des bandits s'en prennent aux paysans, leur volant leur riz durement récolté. Un village en a marre et décide d'embaucher des samourais mercenaires pour se défendre. Problème : ils sont pauvres et ne peuvent payer qu'avec du riz. Du coup, la plupart des samourais refusent de se faire engager - qui offrirait son sabre et ses compétences contre du vulgaire riz ?
(edit : comme me l'a très justement fait remarquer Snaritt, si ça vous rappelle quelque chose, c'est normal. Les Sept Samourais, par exemple...)

La première chose qu'on pense quand on commence cette série, à peu près 2 minutes après le début du premier épisode : "Qui c'est ce gonze qui se prend pour Sephiroth à l'entraînement " Oui oui, ce n'est pas une blague, ça sent le grosbillisme à plein nez. Et ça pose les bases.

Ensuite, on tombe dans le "omg c'est chelou". Et pour cause : mélanger le Japon médiéval avec ses samourais, et le monde technologique des mechas, fallait le faire. Et c'est pas ceux qu'on pense qui gagnent forcément. Legolas et l'oliphant ? Bah. Petit joueur.

Et puis très vite, on est happés par l'ambiance, par le rythme, par le charisme des personnages. Au départ on se dit que c'est loin d'être bisholand, cette série... et puis on tombe sous le charme. Chacun des sept samourais a son propre style, et on détourne pas mal des codes du genre. En plus des sabres et des mechas et des grosbills, on y trouve des gens qui vivent la tête en bas, des travestis, des triangles (carrés !) amoureux, de la philosophie de samourai, des difficultés d'aterrissage, un grand malade dans sa tête, un badass longcoat taciturne avec deux sabres s'il vous plait, un embryon de Mary Sue (qui fort heureusement parvient à ne pas se rendre trop détestable), de l'UST... j'en passe.

Seul bémol : quelques séquences sont réutilisées plusieurs fois, ça fait un peu cheap. Et certains passages ont une animation très très bizarre. Mais au regard de la qualité générale de la série, ça s'excuse et ça s'oublie facilement.

Et puis, dernier point et non des moindres, ma yaoiste intérieure a frémi un certain nombre de fois. Le personnage qui en plein combat déclare à son adversaire : "Je suis amoureux... (dix secondes plus tard) ... de ton talent", bon... moi, il ne m'en faut pas plus XD (et pourtant, y'en a, plus. Beaucoup.)

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