Arbre à drabbles d'automne !

[alakenos]

C’est la rentrée ! Pour vaincre le blues de l’automne, quoi de mieux que de planter un nouvel arbre ?

Comme d’habitude, petit rappel des règles :

► un drabble est une courte histoire, d'environ 100 mots (± 15)

► pour ajouter un drabble, il suffit de répondre à un commentaire en reprenant la dernière phrase, le(s) dernier(s) mot(s), voire même les dernières sonorités (si vous êtes joueur). Il est possible de changer le temps/le sujet/le fandom/le sens/un peu tout en fait. Exemples :

• "C’était sa nature." → "Naturellement..." ou "Sa nature d'homoncule..." ou encore "N’as-tu recommencé..."


• "Nous saurons bientôt s’il est digne." → "Tu es digne de ta réputation, Chevalier."

► pour que tout le monde s'y retrouve, l'idéal est de donner un titre au commentaire sous la forme "Fandom - Personnage(s) - Rating - SPOILERS (si besoin) - Avertissements (si besoin)"

Pour le drabble-racine, un grand merci à pomponherdwick :

Paddington - Paddington et M. Gruber - G

M. Gruber revint de l’arrière-boutique chargé d’un plateau portant deux grandes tasses fumantes.

« Chocolat chaud, M. Brown ?

- Bien volontiers, merci. »

Il tendit une tasse à son hôte, lequel fouilla dans un sac de papier brun et en extirpa une brioche tout juste sortie du four. Ensemble, ils se postèrent derrière la vitrine du petit magasin d’antiquités et, tout en mangeant, regardèrent la neige recouvrir lentement la chaussée.

« Je crois bien, M. Brown, qu’il n’y a rien de tel qu’un petit déjeuner entre amis pour apprécier au mieux les premiers flocons de l’année. »

L’arbre sera ouvert jusqu’au 21 octobre, faites pousser ! L'arbre est fermé, merci pour votre participation ! \o/

Comments

Fin de Globe – Sally Fretuggia – PG13

[oiseauvermillon.livejournal.com]

Parler pour ressentir encore un semblant de présence humaine dans ses alentours où l’odeur du carnage s’élevait encore, menaçant de lui retourner l’estomac. Parler pour ne pas sombrer dans la folie, pour ne pas hurler comme une bête, également. Parler pour se donner encore l’illusion que les brigades du Consortium, qui avaient annihilé toute forme de vie en-dehors d’elle, qui s’en était miraculeusement sortie, n’étaient en réalité jamais passées par ici et qu’elle et ses amis continuaient de rire ensemble et de refaire le monde en commandant bière sur bière jusqu’à se retrouver paralysés par l’ivresse.

Saint Seiya [UDC!verse] - Camus - PG16 (séquelle)

[alaiya666.livejournal.com]

L'ivresse ressentie ne pouvait être qualifiée de normale, Camus l'avait deviné dès le premier jour. Pourtant il s'y était abandonné avec aussi peu de considération pour lui-même qu'à l'occasion de toutes les saouleries – et elles étaient nombreuses – auxquelles il s'était adonné pendant des années pour mieux se livrer à sa propre déchéance. Pire : il l'avait recherchée. Quémandée. Suppliée. Que celui qui l'avait ainsi soumis eût usé de cosmos pour le contraindre ne changeait rien au résultat : il avait pris du plaisir à cette situation. Et pour peu qu'il creusât un peu plus... Oui, il leur en voulait. A Aiolia. A Saga. Parce qu'ils l'en avaient privé.